lundi 31 mars 2008

Redécouvrir Léon Bourgeois par Nicolas Delalande

Diplômé de l’IEP de Paris, agrégé d’histoire et allocataire-moniteur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il prépare une thèse d’histoire sociale et politique sur le consentement à l’impôt en France aux XIXe et XXe siècles.

Léon Bourgeois, homme politique radical et fondateur du solidarisme, est certainement moins connu que certains personnages illustres de la IIIe République (Gambetta, Clemenceau, Jaurès…), il n’en a pas moins été un personnage central de la réforme sociale au début du XXe siècle. Parlementaire et plusieurs fois ministres, il s’est impliqué aussi bien dans le combat en faveur de la création de l’impôt sur le revenu, de l’indemnisation des accidents du travail et des retraites obligatoires, que de la création de la Société des Nations, dont il fut le premier président en 1919.

Homme de l’action (il fut président du Conseil pendant une courte période en 1895), Bourgeois a été l’un des principaux théoriciens de la doctrine sociale républicaine, passée à la postérité sous le nom de solidarisme. Entouré de philosophes et de sociologues comme Célestin Bouglé ou Alfred Fouillée, Bourgeois a publié de très nombreux ouvrages pour faire connaître sa doctrine, conçue comme une troisième voie entre le libéralisme pur et le socialisme autoritaire. Son originalité tient au fait qu’il s’est efforcé de construire une République démocratique et sociale, faisant du principe de solidarité le ferment de la cohésion sociale. Contre les conservateurs et les nationalistes, il s’est ainsi attaché à donner un contenu social à la nation, et à légitimer le rôle de l’État dans la mise en place des mécanismes de solidarité.

Le solidarisme s’inspire du constat fait de manière concomitante par les sciences du vivant et par la sociologie à la fin du XIXe siècle que tous les êtres vivants sont interdépendants. Cette doctrine bat en brèche le dogme libéral selon lequel l’individu existerait antérieurement et indépendamment de la société.

Au contraire, Bourgeois insiste sur le fait que chaque être ne s’épanouit qu’à travers les services et les outils que la société met à sa disposition. La solidarité entre les hommes est avant tout un fait : dès que nous naissons, nous profitons d’un héritage social, économique et culturel que les générations passées nous ont légué.

Le cœur de la démarche solidariste consiste ensuite à fonder en droit le principe de solidarité. Pourquoi faut-il payer des impôts, redistribuer les richesses, et distribuer des secours aux plus démunis ? Le solidarisme insiste sur la notion de « dette sociale » : nous sommes tous solidaires du sort de nos concitoyens parce que nous avons tous contracté une dette envers la société. Le devoir des riches envers les pauvres n’est donc pas un devoir moral, mais avant tout un devoir social : nous avons tous intérêt à préserver la cohésion sociale si nous voulons continuer à bénéficier des droits et des services que la société nous garantit.

Cette doctrine contractualiste a constitué la base de la philosophie sociale à l’origine du modèle d’État providence français au XXe siècle. Depuis le vote de la loi d’indemnisation sur les accidents du travail en 1898 jusqu’à la généralisation de la Sécurité sociale en 1945, le solidarisme a imprégné la construction du système des assurances sociales, fondé sur un compromis entre le rôle de l’État et l’autonomie de la société civile.

Cette philosophie, au cœur du modèle social républicain, est aujourd’hui très durement remise en cause par les mesures prises par la droite depuis 2002, et plus encore depuis l’élection de Nicolas Sarkozy. Bouclier fiscal, quasi suppression des droits de succession, franchises médicales, toutes ces mesures portent atteinte aux principes solidaristes sur lesquels a reposé la cohésion sociale au XXe siècle.

La pensée de Bourgeois est présentée par le philosophe Serge Audier comme une source possible de renouveau pour le socialisme, permettant de concilier justice sociale et émancipation individuelle. L’action internationale de Bourgeois, à la tête de la SDN et au sein de très nombreuses associations prônant la diffusion des règles et des principes du droit social, est aussi à l’origine des réflexions sur la solidarité internationale. Redécouvrir Léon Bourgeois peut donc permettre à la gauche de penser l’Europe sociale et la solidarité écologique internationale, à l’écart de tout repli national.

A lire : Serge Audier, Léon Bourgeois. Fonder la solidarité, Paris, Éditions Michalon, collection « Le Bien commun », 2007, 126 p.

vendredi 28 mars 2008

Se loger, un droit et une liberté


Mardi prochain, l'Assemblée nationale examinera une proposition de loi socialiste qui vise à donner un logement adapté à chacun et abordable à tous. Nous y développons une série de mesures destinées à augmenter le parc de logements sociaux ou abordables, et à soutenir et protéger les ménages modestes. Le logement est un droit que l'État doit garantir. Il ne le fait plus aujourd'hui, et la loi du marché exerce inexorablement ses dégâts.

Se loger est un droit. Depuis 2002, ce droit n'est plus garanti par l'État, qui est responsable de trois dérives: le décrochage de l'évolution des aides personnelles au logement par rapport à l'évolution du coût de la vie; l'insuffisance de la construction de logements à loyers maîtrisés; l'explosion des prix du foncier et des coûts de la construction. Quand l'État n'assume plus sa responsabilité, c'est la loi du marché qui exerce son œuvre. Le résultat, nous le connaissons. Le logement est la première dépense des familles modestes. Il constitue le poste qui différencie le plus nettement les ménages en fonction de leur revenu. L'Insee confirme cette discrimination: en 1979, le poids du logement était pratiquement identique pour toutes les catégories sociales, représentant environ 12% du budget des Français. Il est resté stable pour les ménages les plus aisés, mais absorbe aujourd'hui en moyenne 25% des dépenses de consommation des 20% de ménages aux revenus les plus faibles contre 10% pour les plus aisés. Les situations extrêmes se multiplient: des familles qui consacrent jusqu'à 50% de leurs ressources aux dépenses de logement, des salariés qui ont un emploi stable mais ne peuvent se loger, 60 000 à 90 000 sans domicile fixe, le développement de formes d'habitat précaire ou instable, en particulier pour les jeunes, 120 000 ménages environ qui habitent à l'année dans des campings. Dans ces cas de plus en plus fréquents, l'accès à la santé, aux loisirs, à la culture, est exclu: en cela, se loger à un prix abordable est plus qu'un droit, une liberté. Le groupe socialiste a élaboré des propositions concrètes pour redonner du pouvoir d'achat aux ménages modestes et protéger les locataires, pour consolider le livret A et soutenir la construction de logements sociaux. Nous avons déposé un texte qui sera discuté mardi 1er avril par l'Assemblée nationale. Nous y développons des mesures concrètes, précises, ciblées. Le gouvernement refusera certainement de les examiner, arc-bouté sur son dogmatisme libéral, indifférent aux effets de sa politique qui jour après jour appauvrit, précarise et affaiblit les Français les plus fragiles.
27 mars 2008 - La lettre de Bernard Roman - Député de la 1ère circonscription du Nord

jeudi 27 mars 2008

Comment sont traités les Hommes au Tibet ?

Ma réflexion du jour
Une multitude de messages et d'images circulent actuellement sur internet pour protester contre la répression chinoise au Tibet.
Une vidéo "très dure" m'interpelle et me choque profondément sur la manière dont sont traités les animaux en Chine... Devant ces comportements barbares sur les Animaux, qu'elles sont les comportements réels des chinois envers les Hommes au Tibet ?

Que se passe t-il réellement au Tibet ?

Devons-nous nous taire ?

mercredi 26 mars 2008

Tirer les leçons d'une consultation électorale par Henri Emmanuelli et Benoît Hamon

Municipales : les électeurs veulent une gauche de gauche par Henri Emmanuelli et Benoît Hamon
Tirer les leçons d’une consultation électorale est un devoir primordial pour une formation politique, a fortiori pour le Parti socialiste qui a été l’acteur majeur de la victoire de la gauche dimanche 16 mars.
La première leçon est simple. Elle se lit dans la sécheresse des résultats : la droite a subi une déroute lors de ces élections municipales. Les 58 villes de plus de 20 000 habitants conquises par la gauche traduisent l’ampleur de cette défaite. Il peut sembler banal de l’affirmer mais cela est nécessaire tant l’impudence, voire l’autisme des ministres et des dirigeants de l’UMP sur les plateaux de télévision confinait au déni de réalité. Le nombre de villes conquises donne une dimension incontestablement nationale à cette défaite.

La seconde leçon concerne le "rôle central" que prétendait exercer le MoDem au centre de notre échiquier politique. A force de vouloir être partout à la fois, le MoDem n’a fini nulle part. La plupart du temps il est resté dans le giron de ses alliés traditionnels de droite, sans lesquels il n’aurait pas conservé le peu de municipalités dont les électrices et les électeurs lui concèdent encore la gestion. En entendant François Bayrou, au soir du premier tour, appeler en vain les électeurs palois à faire barrage aux "socialo-communistes", il nous revenait en mémoire cette définition que François Mitterrand donnait du centre dont il affirmait, non sans humour, qu’il n’était "ni de gauche ni de gauche".
A contresens de l'Histoire
Nous serions donc bien avisés de stopper rapidement une inutile et grotesque "danse du centre" et de laisser François Bayrou à sa stratégie électorale narcissique. Le scrutin municipal a eu cette vertu de démontrer l’absence d’efficacité électorale de l’alliance avec le MoDem, ce qui ne signifie pas qu’il faille renoncer à parler à ses électeurs. Si le MoDem décide de rejoindre le camp de la gauche et ses valeurs progressistes, il sera le bienvenu. Cette décision lui appartient, mais n’appartient qu’à lui. En attendant, nous avons mieux à faire.

Ce que nous avons à faire, et cela sera notre troisième et dernière leçon provisoire, est de constater le glissement à gauche de notre électorat. Partout où la gauche était rassemblée, elle réalise de très bons scores. Quand elle était divisée de notre fait, alors communistes, écologistes ou extrême gauche réalisaient des scores qu’il serait absurde d’ignorer. Finalement nous sommes dans une figure classique de notre vie politique accompagnée d’une donnée nouvelle.
La figure classique est celle de la bipolarisation entre la gauche et la droite. Une bipolarisation dont nous n’hésitons pas à affirmer qu’elle est saine pour notre démocratie, qui a besoin d’options différenciées et de confrontations d’idées et de projets.

La nouveauté est celle d’une radicalisation d’une partie de notre électorat qui s’explique aisément par l’inquiétude croissante devant la dégradation des conditions de vie des classes populaires et, phénomène nouveau, des classes moyennes. Les socialistes risqueraient de passer à côté de l’essentiel s’ils ne tiraient pas rapidement les conséquences qui s’imposent de ce message adressé par les Françaises et les Français. Un message qui risque de s’amplifier tant les perspectives économiques mondiales sont inquiétantes. La crise de très grande ampleur que traverse le système financier international, et qui menace désormais d’entraîner l’économie mondiale dans la spirale de la récession, marque assurément la fin des illusions de la globalisation financière et de la libéralisation effrénée du commerce international.

Alors qu’aux Etats-Unis, en Angleterre et, demain, en France et en Europe les dirigeants seront soumis à la nécessité de prendre des mesures radicales de sauvetage du système bancaire et de se tourner vers des formes nouvelles de régulation publique de l’économie, il serait paradoxal que la gauche française, en quête d’une illusoire modernité, "mue" à contresens de l’histoire.

Nous assistons à la fin de la domination culturelle du libéralisme et du capitalisme financier. Cela constitue une opportunité sans précédent de faire avancer nos idées progressistes. C’est ce à quoi nous invitons le Parti socialiste et ce à quoi nous consacrerons notre énergie dans les semaines et les mois à venir, avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent.

mardi 25 mars 2008

La lettre d'information de Laurent Fabius

Chantal Sébire: mourir dans la dignité
Bouleversé par la souffrance de Vincent Humbert et de Chantal Sébire, Laurent Fabius a réuni un groupe de travail auquel il a demandé de rédiger une proposition de loi sur le droit de finir sa vie dans la dignité. Ce texte est une contribution au débat et au travail parlementaire à venir, rendu nécessaire pour humaniser notre droit. Dans les mois à venir, Laurent Fabius compte s’impliquer personnellement dans ce processus.
Voir : www.laurent-fabius.net/article1061.html

Sur les heures supplémentaires, préférer la vérité à la propagande
Face aux reproches sur les difficultés du pouvoir d’achat, le gouvernement répond en invoquant principalement les 6 millions de salariés effectuant des heures supplémentaires. Un examen précis de cet argument montre sa faiblesse.
Document de travail rédigé à la demande de Laurent Fabius.
Voir : www.laurent-fabius.net/article1062.html
Laurent Fabius : "Pour la proposition et l’action sur le fond, je jouerai tout mon rôle"
Laurent Fabius affirme, dans un entretien publié, jeudi 20 mars, dans le quotidien Paris-Normandie, que le Parti socialiste doit "préparer un projet différent de celui de notre candidate puisque celui-ci a été rejeté." Laurent Fabius estime aussi que "le PS doit mettre au clair sa stratégie".
"Est-ce qu’il confirme la stratégie du rassemblement de la gauche en l’élargissant, ou bien est-ce qu’il lui en substitue une autre ? Mon choix est clairement en faveur d’une stratégie de rassemblement de la gauche, rassemblement qui peut certes s’élargir à d’autres mais qui ne doit pas être remplacé par d’autres."
Le député de Seine-Maritime estime aussi que "l’organisation même du PS doit évoluer pour faire émerger de nouvelles pratiques et de nouveaux responsables". Sa première tâche, juge M. Fabius, est d’"exercer sa tâche d’opposant et de proposant". Disant craindre "que le gouvernement ne donne un tour de vis supplémentaire", il affirme que les socialistes devront "s’y opposer fermement, mais encore avancer des contre-propositions, notamment sur le pouvoir d’achat, l’emploi, les petites et moyennes entreprises, l’assurance maladie, les retraites". "Pour la proposition et l’action sur le fond, je jouerai tout mon rôle", déclare encore le député PS.
De plus, Laurent Fabius, juge "essentiel" que les banques centrales "assurent la solvabilité" du système financier international, qui traverse une grave crise. Selon l’ancien premier ministre, "il est essentiel que les banques centrales redonnent de la visibilité en assurant la solvabilité en dernier ressort, que soient revues les définitions des normes des grands organismes de crédit, que l’Europe propose des projets industriels, scientifiques, écologiques novateurs".
Laurent Fabius se dit, à nouveau, "critique, aussi, par rapport aux choix de la Banque centrale européenne". Soulignant que, "en cas d’approfondissement de la crise, c’est la population la plus modeste qui trinque d’abord", le député de Seine-Maritime estime que "tout milite pour une régulation plus forte du système mondial". "Je plaide pour une économie sociale et écologique de marché, pas pour une jungle financière", lance-t-il.
Cliquez ici pour lire l'intégralité de l'interview

jeudi 20 mars 2008

Réaction de Bernard Roman sur son blog

Trois dénis, un mensonge
Le déni est une mauvaise posture. C'est pourtant celle qu'adopte en permanence la majorité actuelle. Premier déni, la droite refuse d'admettre le vote-sanction des Français. Les dirigeants de l'UMP l'ont martelé tout au long de la campagne électorale et même une fois les résultats connus : ils ne changeront rien. Les députés UMP qui ont mené des campagnes locales ces dernières semaines ont bien constaté le désarroi des catégories populaires, leur paupérisation, leur précarisation. Mais qu'importe, au sommet de l'État, on ne veut rien entendre. Le mini-remaniement intervenu hier soir confirme cette obstination dans une politique pourtant sévèrement condamnée. Deuxième déni : le gouvernement n'accepte toujours pas de réviser ses prévisions de croissance, pourtant fantaisistes, et désormais incohérentes compte tenu du contexte international de crise. Il serait temps qu'il précise ses intentions. Nous le lui demanderons jeudi prochain, lors d'un débat économique à l'Assemblée nationale organisé à l'initiative des députés socialistes. Enfin, le troisième déni consiste pour l'exécutif à assurer qu'il n'y aura pas de plan de rigueur. Pourtant, la « réforme des structures économiques » que promet François Fillon ressemblera très vite à une cure d'austérité : les mesures en préparation n'auront pas d'effet sur la croissance et le pouvoir d'achat et conduiront à la dégradation des services publics donc à davantage d'exclusion. A ce triple déni, les socialistes répondent par une triple exigence. Nous demandons que le gouvernement annule le paquet fiscal, revalorise immédiatement les petites retraites et anticipe l'augmentation du Smic. Bref, qu'il admette que les difficultés des Français les plus défavorisés sont réelles, que sa politique les a amplifiées, et qu'il accepte enfin d'agir pour y remédier. Car si le déni a pour fonction de se mentir à soi-même, il ne permet pas de mentir aux électeurs. C'est la leçon de ces deux dimanches électoraux.
Mercrdi 19 mars 2008 - Bernard Roman, Député de la 1ère circonscription du Nord

mercredi 19 mars 2008

Les villes en rose !

Dimanche dernier le PS s'est imposé dans une majorité de grandes villes importantes. La gauche a pratiquement progressé partout. La droite conserve toutefois quelques villes importantes comme Marseille ou le Havre.

Le Nord est à cet égard exemplaire !
Bravo à Dunkerque, Maubeuge, Tourcoing ! Le candidat UMP est balayé à Lille avec un score historique ! Mais dans notre région la mairie de Calais, aux mains du PCF depuis 37 ans, est remportée par la liste UMP;

Alors tout cela démontre que, dix mois après la présidentielle et les législatives, Nicolas Sarkozy et l'UMP sont face à un vrai manque d'assentiment pour leur politique. On peut même dire comme le souligne Jean-Christophe Cambadélis "qu'ils sont confrontés à un certain ressentiment".

Maintenant le rapport de force s'est inversé. La désapprobation est bien ancrée dans le pays. La désaffection et la déception des Français se sont confirmées par un vote sanction et par un taux record d'abstention.

La méthode sera encore une fois mauvaise !
Tout cela n'empêche pas aujourd'hui le chef de l'Etat d'assurer qu'il ne modifiera en rien sa ligne politique pendant que le premier ministre s'acharne à minimiser la portée des scrutins de dimanche dernier.

Le léger remaniement ministériel démontre aussi que l'UMP maintient son cap, présentant ainsi une figure autiste au désir d'inflexion et de changement de la politique du pouvoir. Comme le dit le porte-parole du Parti Socialiste Julien Dray qui qualifie de "bizarre, voir stupéfiante" l'annonce d'un léger remaniement du gouvernement qui va "à l'opposé" du message des Français aux élections municipales et cantonales.

La droite s'accroche à la situation électorale favorable de ses ministres et présente ainsi le visage avenant du "tout va bien" ou "c'est moins pire". Ce qui dans ce contexte agacera d'avantage l'ensemble des Français. Dans ces conditions, et n'ayant aucune marge de manœuvre budgétaire, ils n'arriveront pas à conduire les réformes nécessaires et à réduire les déficits.

La présidence française de l'Europe qui s'annonce ne pourra pas être un rebond. Il suffit pour s'en convainque de voir comment Nicolas Sarkozy a dû reculer sur son union méditerranéenne sans l'Allemagne.

Pour les mois qui arrivent notre avenir ne sera pas rose !
La mascarade d'ouverture du gouvernement est terminée. Place aux Sarkozistes ! Fadela Amara, la Secrétaire d'Etat d'ouverture chargée de la Ville déclarait récemment "Nadine Morano, c'est la Castafiore. Elle est sympa mais elle énerve tout le monde et tout le monde la fuit".

Le miracle n'a pas eu lieu à Phalempin
Lors de l'élection du maire de Phalempin, dimanche dernier, je m'attendais à un discours consensuel de sa part mais le miracle n'a pas eu lieu ! Toujours autant d'agressivité dans ses propos...

jeudi 13 mars 2008

Une page de l'histoire de France se tourne

C'était le dernier poilu français. Lazare Ponticelli s'est éteint hier, 12 mars 2008, à l'âge de 110 ans. Il était le dernier soldat français survivant de la Première Guerre mondiale. Il ne resterait désormais dans le monde que huit survivants de la guerre 14-18 ayant réellement combattu.

mercredi 12 mars 2008

A RETENIR : PARTICIPATION AUX MUNICIPALES HISTORIQUEMENT FAIBLE

Selon le ministère de l'intérieur le taux de participation au premier tour des élections municipales s'établit en France, en moyenne, à 66,54%. Du jamais vue, c'est le plus faible taux jamais enregistré depuis 1959 !
A phalempin la participation n'est que de 64,94%. Je vais prendre le temps de regarder dans mes archives afin de comparer avec les élections de 2001.
Le message devrait être clair pour le gouvernement : les français sont très en colère et n'ont plus confiance. La situation est plus que préoccupante !
Le CAC 40 se porte bien !
Pendant ce temps dans la presse nous constatons que les entreprises du CAC 40, malgré le ralentissement économique mondial, ont vu leurs bénéfices augmenter en 2007.
A ce jour les 36 entreprises ayant publié leurs résultats ont accumulé plus de 101 milliards d'euros de bénéfices. En 2006, l'ensemble des 40 groupes avaient engrangé au total 98 milliards. Ce chiffre était un record à l'époque.
Toujours en tête, le pétrolier Total a accumulé à lui seul plus de 12 milliards de bénéfices grâce à la flambée des prix du brut. Seules deux entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies et en pleine restructuration enregistrent des pertes : STMicroelectronics et Alcatel-Lucent.

mardi 11 mars 2008

Résultats des élections municipales à Phalempin

Population 4600 – 27 sièges à pourvoir
Inscrits : 3592
Votants : 2333 - 64,94%
Exprimés : 2212 - 61,58%
Thierry Lazaro : 1319
Christophe Courmont : 893
Bulletins Blancs : 121
Électeurs n'ayant pas voté : 1380 - 38,42% de la population

22 élus pour la liste UMP "Phalempin avec vous" :

Thierry Lazaro (maire sortant), Marie-Élisabeth Henry, Henri Degand, Chantal Moity, André Ballekens, Anne Parent, Serge Dhennin, Andrée Christiann, Régis Deru, Aurélie Flinois, Alain Sion, Marie Cieters, Yves-Marie Zeni, Annelise Morez, Jacques Vlamynck, Maud Ruchot, Gérard Leignel, Claudine Warembourg, Didier Wibaux, Patricia Kostur, Jean-François Durie, Michèle Vercaigne.

5 élus pour la liste Divers Gauche "Proposer et Agir pour Phalempin" :
Christophe Courmont, Isabelle Ricard, Bruno David, Christine Renard, Jacques Couquillou.

Mes remarques :
- Comme d'habitude la liste de gauche a réalisé une campagne digne. Toute critique a été impossible sur la forme et sur le fond.
- Manifestement et probablement, suite à ses "histoires" des dernières élections législatives, Thierry Lazaro avait donné à ses militants des consignes stricts de "respect" envers ses adversaires.
- Il ne vous a pas échappé aussi que les bonnes idées diffusées par la liste de Christophe Courmont ont été largement plagié par la liste de Thierry Lazaro afin d'établir, à la dernière minute, leurs propositions à la population.
- Il est clair maintenant que la liste UMP sera obligée de respecter ses engagements, en l'occurrence les idées de la liste "Proposer et Agir pour Phalempin".
- Maintenant je suis très heureux de voir que la liste "Proposer et Agir" s'est étoffée d'un nouvel élu de plus. Quant à moi je vous invite à revoir mon message du 11 février 2008 pour vous rappeler ma position concernant les cumuls de mandant. Être un élu local n'est pas une profession et tout élu ne devrait pas dépasser deux mandats consécutifs. Je pense que c'est l'une des raisons de la désafection des français envers la politique. Notre situation est unique en Europe. C'est grâce aux plus jeunes, avec leurs propres expériences dans leur monde du travail, que la France peut redevenir un pays dynamique.
Je connais beaucoup d'élus qui n'ont jamais connu le monde des travailleurs et des petits patrons d'entreprises. Ceux-ci prétendent connaître et défendre votre vie actuelle, de tous les jours !

dimanche 2 mars 2008

A suivre : Un plan jeunes contre les conduites à risque

La ministre de la Santé a présenté, le 27 février 2008, les grandes lignes d'un plan "Santé jeunes".
Celui-ci prévoit notamment, à partir du 1er janvier 2009, une consultation gratuite de prévention chaque année pour les 16-25 ans, chez le médecin généraliste de leur choix.
Ce plan vise d'abord à "prévenir les conduites à risques", par la lutte contre l'anorexie, la promotion des bonnes habitudes alimentaires et la lutte contre les pratiques addictives comme l'alcool. La vente d'alcool devrait être interdite aux mineurs de plus de 16 ans. Le plan reprend des annonces visant à faire appliquer règlementairement, à la prochaine rentrée, des recommandations nutritionnelles dans les cantines. Des mesures seront prises pour aider les étudiants et les jeunes les plus vulnérables grâce à la généralisation des maisons des adolescents dans tous les départements d'ici à 2010, avec des crédits déjà inscrits dans la loi de finances 2008.
Le plan "Santé jeunes" prévoit, à titre expérimental, que la gratuité du "fil santé jeunes", service sur numéro vert, sera étendue aux appels par téléphones portables.