
Bouleversé par la souffrance de Vincent Humbert et de Chantal Sébire, Laurent Fabius a réuni un groupe de travail auquel il a demandé de rédiger une proposition de loi sur le droit de finir sa vie dans la dignité. Ce texte est une contribution au débat et au travail parlementaire à venir, rendu nécessaire pour humaniser notre droit. Dans les mois à venir, Laurent Fabius compte s’impliquer personnellement dans ce processus.
Voir : www.laurent-fabius.net/article1061.html
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Sur les heures supplémentaires, préférer la vérité à la propagande
Face aux reproches sur les difficultés du pouvoir d’achat, le gouvernement répond en invoquant principalement les 6 millions de salariés effectuant des heures supplémentaires. Un examen précis de cet argument montre sa faiblesse.
Face aux reproches sur les difficultés du pouvoir d’achat, le gouvernement répond en invoquant principalement les 6 millions de salariés effectuant des heures supplémentaires. Un examen précis de cet argument montre sa faiblesse.
Document de travail rédigé à la demande de Laurent Fabius.
Voir : www.laurent-fabius.net/article1062.html
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Laurent Fabius : "Pour la proposition et l’action sur le fond, je jouerai tout mon rôle"
Laurent Fabius affirme, dans un entretien publié, jeudi 20 mars, dans le quotidien Paris-Normandie, que le Parti socialiste doit "préparer un projet différent de celui de notre candidate puisque celui-ci a été rejeté." Laurent Fabius estime aussi que "le PS doit mettre au clair sa stratégie".
"Est-ce qu’il confirme la stratégie du rassemblement de la gauche en l’élargissant, ou bien est-ce qu’il lui en substitue une autre ? Mon choix est clairement en faveur d’une stratégie de rassemblement de la gauche, rassemblement qui peut certes s’élargir à d’autres mais qui ne doit pas être remplacé par d’autres."
Le député de Seine-Maritime estime aussi que "l’organisation même du PS doit évoluer pour faire émerger de nouvelles pratiques et de nouveaux responsables". Sa première tâche, juge M. Fabius, est d’"exercer sa tâche d’opposant et de proposant". Disant craindre "que le gouvernement ne donne un tour de vis supplémentaire", il affirme que les socialistes devront "s’y opposer fermement, mais encore avancer des contre-propositions, notamment sur le pouvoir d’achat, l’emploi, les petites et moyennes entreprises, l’assurance maladie, les retraites". "Pour la proposition et l’action sur le fond, je jouerai tout mon rôle", déclare encore le député PS.
De plus, Laurent Fabius, juge "essentiel" que les banques centrales "assurent la solvabilité" du système financier international, qui traverse une grave crise. Selon l’ancien premier ministre, "il est essentiel que les banques centrales redonnent de la visibilité en assurant la solvabilité en dernier ressort, que soient revues les définitions des normes des grands organismes de crédit, que l’Europe propose des projets industriels, scientifiques, écologiques novateurs".
Laurent Fabius se dit, à nouveau, "critique, aussi, par rapport aux choix de la Banque centrale européenne". Soulignant que, "en cas d’approfondissement de la crise, c’est la population la plus modeste qui trinque d’abord", le député de Seine-Maritime estime que "tout milite pour une régulation plus forte du système mondial". "Je plaide pour une économie sociale et écologique de marché, pas pour une jungle financière", lance-t-il.
Cliquez ici pour lire l'intégralité de l'interview
Laurent Fabius affirme, dans un entretien publié, jeudi 20 mars, dans le quotidien Paris-Normandie, que le Parti socialiste doit "préparer un projet différent de celui de notre candidate puisque celui-ci a été rejeté." Laurent Fabius estime aussi que "le PS doit mettre au clair sa stratégie".
"Est-ce qu’il confirme la stratégie du rassemblement de la gauche en l’élargissant, ou bien est-ce qu’il lui en substitue une autre ? Mon choix est clairement en faveur d’une stratégie de rassemblement de la gauche, rassemblement qui peut certes s’élargir à d’autres mais qui ne doit pas être remplacé par d’autres."
Le député de Seine-Maritime estime aussi que "l’organisation même du PS doit évoluer pour faire émerger de nouvelles pratiques et de nouveaux responsables". Sa première tâche, juge M. Fabius, est d’"exercer sa tâche d’opposant et de proposant". Disant craindre "que le gouvernement ne donne un tour de vis supplémentaire", il affirme que les socialistes devront "s’y opposer fermement, mais encore avancer des contre-propositions, notamment sur le pouvoir d’achat, l’emploi, les petites et moyennes entreprises, l’assurance maladie, les retraites". "Pour la proposition et l’action sur le fond, je jouerai tout mon rôle", déclare encore le député PS.
De plus, Laurent Fabius, juge "essentiel" que les banques centrales "assurent la solvabilité" du système financier international, qui traverse une grave crise. Selon l’ancien premier ministre, "il est essentiel que les banques centrales redonnent de la visibilité en assurant la solvabilité en dernier ressort, que soient revues les définitions des normes des grands organismes de crédit, que l’Europe propose des projets industriels, scientifiques, écologiques novateurs".
Laurent Fabius se dit, à nouveau, "critique, aussi, par rapport aux choix de la Banque centrale européenne". Soulignant que, "en cas d’approfondissement de la crise, c’est la population la plus modeste qui trinque d’abord", le député de Seine-Maritime estime que "tout milite pour une régulation plus forte du système mondial". "Je plaide pour une économie sociale et écologique de marché, pas pour une jungle financière", lance-t-il.
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