81% des Français estiment que leur pouvoir d'achat a baissé en un an, selon un sondage ifop pour L'Humanité.
Seul un Français sur trois (33%) juge que l'action de Nicolas Sarkozy va "plutôt dans le bon sens", soit encore une chute de quatre points, selon un sondage CSA pour Valeurs actuelles. En revanche, 55% des Français jugent que l'action du Premier ministre François Fillon va "plutôt dans le bon sens". Cette situation est inédite en France. Tous ces sondages confirment qu'il y a un gros malaise à la tête du gouvernement. Les électeurs, favorables à Nicolas Sarkozy, découvrent qu'ils se sont trompés. Il faut s'attendre après les élections municipales à des moments difficiles. Quelle perte de temps !
Dans un autre sondage de la Sofres, réalisé pour le Secours catholique, parue hier dans La Croix, révèle que 51% des maires pensent que la situation de la pauvreté, dans leur commune, s'est aggravée. L'enquête souligne également que 31% des Français ont le sentiment que, dans leur commune, les personnes en situation de pauvreté sont nombreuses. 11% des maires partagent cet avis, alors qu'ils n'étaient que 5% en 2001.
Pour confirmer ce sondage j'ai observé, en tant que conseiller municipal et membre du CCAS (Centre Communal d'Action Social), que les dossiers de demande d'aide ont nettement augmenté à Phalempin ces deux dernières années. Je suis conscient aussi que de nombreuses familles Phalempinoises, femmes seules, retraités, ont des ressources à la limite des barèmes du CCAS. Ceux-ci n'ont pas été revalorisés depuis un certain nombre d'années. En regardant dans les autres communes, en fonction des sensibilités politiques des élus de la majorité, cette question de la solidarité est traitée par des moyens et des actions complètement différentes. Depuis trop longtemps les électeurs Phalempinois choisissent la voie du libéralisme, du chacun pour soi. Je n'ai pas besoin d'en dire d'avantage.
Les contrats nouvelles embauches, c'est fini !
Pour terminer, une bonne nouvelle grâce aux élections municipales! Les contrats nouvelles embauches vont disparaître. Le CNE, c'est fini. En effet ces contrats, tant décriés, vont être transformés en CDI classiques. Le gouvernement l'a annoncé hier et estime que moins de 100 000 personnes seraient actuellement touchées par cette mesure. Créé en 2005 malgré l'opposition des syndicats, le CNE était destiné aux entreprises de moins de 20 salariés.
La politesse du désespoir
J'ai aimé la réponse de Guy Bedos à la question : Qu'est-ce que l'humour pour vous ?
Voici sa réponse : "La seule définition que j'accepte est celle de Boris Vian : c'est la politesse du désespoir"