Dans la presse de ce jour la Fondation Abbé-Pierre indique que deux villes sur trois ne remplissent pas les objectifs fixés pour la disponibilité de logements sociaux dans les communes.
Voté en 2000 la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) oblige les communes à atteindre au moins 20% de logements sociaux d'ici à 2020.
La municipalité de Phalempin reste très discrète. Elle n'a jamais communiqué sur le sujet pour faire un état des lieux du logement social dans notre commune…
Shutt !
Une chose est sûre ! Il devient de plus en plus difficile de trouver un logement correct pour les jeunes et les familles modestes. Les personnes en difficultés quittent Phalempin. La population Phalempinoise vieillit et la spéculation immobilière bât son plein. Je suis moi-même bien placé pour constater que le maire favorise pour ses électeurs une urbanisation "Haut de gamme".
Avez-vous vu le lotissement construit depuis peu sur l'emplacement d'une friche industrielle très polluée (ex usine Favier) ? Les parcelles des terrains sont optimisées sans souci de rapport qualité/prix. Il est mentionné dans le cahier des charges de chaque propriétaire qu'il est interdit de planter des légumes ! Le choix de ce type de construction sur ce lieu pollué est-il bien adapté ?
Je vais vous faire sourire : le logement social ne veut pas dire problème ! La preuve tous les logements de la future caserne de gendarmerie seront considérés comme "logement social".
"Faites pression sur les élus pour qu'aucun ne s'abaisse à cette indignité de ne pas respecter la loi..." Abbé Pierre à l'Assemblée national le 24 janvier 2006.