vendredi 29 février 2008

Revue de presse de ce jour

Jospin dément Sarkozy sur son salaire.
Lionel Jospin a démenti, dans une lettre adressée hier à la presse, les propos de Nicolas Sarkozy selon lesquels l'ex-Premier ministre avait fixé le montant de son salaire. ‹‹C'est faux, a assuré Lionel Jospin. Mon traitement était fixé comme celui des ministres par décret du président de la République>>. Il a ajouté qu'en 1997 à Matignon son salaire était de 9 000 euros net (indemnités comprises), et non de 20 000 euros, comme l'affirmait le Président.
Faut-il penser que le silence du Président suite à ce communiqué validera son mensonge ?

En France, la fraude fiscale est estimée entre 40 à 50 milliards d'euros. C'est plus que le déficit budgétaire français.
Le scandale des évasions fiscales au Liechtenstein, révélé en Allemagne, prend une dimension internationale. Ces pays, le Liechtenstein, et surtout la Suisse, offrent aux non-résidents des lois qui permettent de contourner les lois fiscales de leur pays d'origine. Cette affaire arrive maintenant en France. Le président (PS) et le rapporteur (UMP) de la commission des Finances à l'Assemblée ont demandé hier à connaître la liste de noms, détenue par Bercy.

La campagne municipale à Phalempin
Le 1er tract de la liste du maire a été diffusé hier. Beau tract, cette liste bénéficie des gros moyens de l'UMP pour séduire. Le contenu est censé répertorier les réalisations promises il y a sept ans. Je constate, comme d'habitude, les récupérations politiques.

C'est vraie et c'est bien, dans l'immeuble de la médiathèque, la Société Historique de Phalempin bénéficie d'un beau local au dernier étage. Étant le président de cette association, je regrette le comportement des élus de la majorité.
Explications : Juste après la campagne des élections législatives 2007, la Société Historique de Phalempin avait invité tout le conseil municipal et le Député maire afin de participer à l'inauguration de son local. Résultat : aucun des élus de la majorité, Député maire en tête, n'étaient présents à cette manifestation sympathique. Une seule conseillère municipale de la majorité m'avait envoyé un mot d'excuse et de soutient. A l'évidence le maire a du mal à dépasser les clivages politiques et à vivre en démocratie.

jeudi 28 février 2008

Revue de presse de ce jour

La valse des sondages qui confirment les réalités de notre vie

81% des Français estiment que leur pouvoir d'achat a baissé en un an, selon un sondage ifop pour L'Humanité.

Seul un Français sur trois (33%) juge que l'action de Nicolas Sarkozy va "plutôt dans le bon sens", soit encore une chute de quatre points, selon un sondage CSA pour Valeurs actuelles. En revanche, 55% des Français jugent que l'action du Premier ministre François Fillon va "plutôt dans le bon sens". Cette situation est inédite en France. Tous ces sondages confirment qu'il y a un gros malaise à la tête du gouvernement. Les électeurs, favorables à Nicolas Sarkozy, découvrent qu'ils se sont trompés. Il faut s'attendre après les élections municipales à des moments difficiles. Quelle perte de temps !

Dans un autre sondage de la Sofres, réalisé pour le Secours catholique, parue hier dans La Croix, révèle que 51% des maires pensent que la situation de la pauvreté, dans leur commune, s'est aggravée. L'enquête souligne également que 31% des Français ont le sentiment que, dans leur commune, les personnes en situation de pauvreté sont nombreuses. 11% des maires partagent cet avis, alors qu'ils n'étaient que 5% en 2001.
Pour confirmer ce sondage j'ai observé, en tant que conseiller municipal et membre du CCAS (Centre Communal d'Action Social), que les dossiers de demande d'aide ont nettement augmenté à Phalempin ces deux dernières années. Je suis conscient aussi que de nombreuses familles Phalempinoises, femmes seules, retraités, ont des ressources à la limite des barèmes du CCAS. Ceux-ci n'ont pas été revalorisés depuis un certain nombre d'années. En regardant dans les autres communes, en fonction des sensibilités politiques des élus de la majorité, cette question de la solidarité est traitée par des moyens et des actions complètement différentes. Depuis trop longtemps les électeurs Phalempinois choisissent la voie du libéralisme, du chacun pour soi. Je n'ai pas besoin d'en dire d'avantage.

Les contrats nouvelles embauches, c'est fini !
Pour terminer, une bonne nouvelle grâce aux élections municipales! Les contrats nouvelles embauches vont disparaître. Le CNE, c'est fini. En effet ces contrats, tant décriés, vont être transformés en CDI classiques. Le gouvernement l'a annoncé hier et estime que moins de 100 000 personnes seraient actuellement touchées par cette mesure. Créé en 2005 malgré l'opposition des syndicats, le CNE était destiné aux entreprises de moins de 20 salariés.

La politesse du désespoir
J'ai aimé la réponse de Guy Bedos à la question : Qu'est-ce que l'humour pour vous ?
Voici sa réponse : "La seule définition que j'accepte est celle de Boris Vian : c'est la politesse du désespoir"

mercredi 27 février 2008

Revue de presse politique sur Phalempin

Aujourd'hui dans la presse régionale nous découvrons la liste du maire de Phalempin pour les élections municipales. Les Phalempinois pourrons commencer à se faire une opinion.
Un premier tract de la liste "Proposer & Agir pour Phalempin" a été diffusé dans l'ensemble du village. Il est de très bonne tenue ! Excusez-moi, je suis partisan, mais je suis «l'ancien» maintenant car je vous rappelle que je ne suis pas candidat cette fois-ci. La nostalgie me guette ! On n’efface pas 20 ans d’activité politique comme cela…

Un autre article, curieux, est à signaler aussi dans la presse de ce jour. Mais, à vous de chercher ! Une piste : elle touche, encore une fois, négativement à l’image de notre commune.

mardi 26 février 2008

Ouf ! A deux semaines des élections municipales le gouvernement découvre la valse des étiquettes.

C'est formidable de découvrir aujourd'hui dans la presse que, grâce à la parution d'une étude de l'INC dans son mensuel "60 millions de consommateurs", le gouvernement prend conscience qu'il y a une flambée des prix constatée depuis longtemps par tout un chacun.

Heureusement que cette étude ait été diffusée avant les élections pour une prise de conscience collective des réalités. Nous l'avons échappé belle !

lundi 25 février 2008

Silence et profil bas pour les élus de l'UMP !‎

"Ensemble, tout devient possible", encore une illusion ! Neuf mois après les élections présidentielles voici ce nouveau slogan de la Droite qui se transforme, encore une fois, en une énorme mascarade. Pourtant, par deux fois, vous avez fait les frais de ces formules de campagne!

Les dossiers qui fâchent :
- Le paquet fiscal, première mesure du président Sarkozy en faveur des plus favorisés de notre société.
- Les déclarations sur le constat des caisses vides de l'État.
- La proposition sur la Shoah rejetée en bloc.
- La tentative de forcing pour la rétention de sûreté.
- Les déclarations controversées de la directrice de cabinet du chef de l'État à propos des sectes.
- L'altercation du président Sarkozy au Salon de l'agriculture. Celui-ci ne doit pas se comporter comme n'importe quel citoyen, il est le Président de la République.
- La cote du Président, en baisse, qui bat des reccords! C'est le plus important écart de la Ve République, hors cohabitation.
- L'augmentation alarmante des produits alimentaires de première nécessité. Votre pouvoir d'achat est vraiment complètement oublié !

Sans occulter toutes les histoires médiatiques de la famille Sarkozy, il y a vraiment matière à vous faire réfléchir sur les surprises et les problèmes de société qui nous attendent après les élections municipales.

J'ai le sentiment d'un énorme gâchis !
Hé oui ! Tous les élus UMP ont choisi Monsieur Sarkozy pour le mettre au pouvoir. Maintenant je pense qu'ils ont le sentiment de ne plus être écoutés et surtout de ne plus rien maitriser. Alors, mes chères Phalempinoises et mes chers Phalempinois, vous ne devriez pas oublier que le Député maire de Phalempin représente sa garde rapprochée et son représentant officiel pour le département du Nord.

jeudi 21 février 2008

Sauvegardons la laïcité de la République

88 467 signatures à la date du 20/02/08. Les organisations et personnalités signataires rappellent solennellement que, selon l’article 1er de la Constitution, la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Ces quatre termes indissociables définissent des principes qui s’imposent à tous, au premier rang desquels le Président de la République. Or, les déclarations récentes de Monsieur Sarkozy, mêlant ses convictions personnelles et sa fonction présidentielle, portent atteinte à la laïcité de la République. La mise en cause de ce principe constitutionnel indispensable à la paix civile est inacceptable. Depuis 1905, grâce à la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat, la République assure à chaque citoyen la liberté de conscience, garantit sa liberté de croire ou de ne pas croire et de pratiquer le culte de son choix, de n’en pratiquer aucun ou de pouvoir en changer. Elle permet ainsi de vivre ensemble, dans le respect de chacun, quels que soient ses origines, ses choix philosophiques ou ses convictions religieuses. Dans notre République et notre société multiculturelle, la diversité doit être richesse et non source de conflit. Pour cela, la laïcité, assurant l’égalité en droit des citoyens dans le respect des lois de la République, permet à la fois l’expression du pluralisme des convictions et la recherche de valeurs communes pour construire une communauté de destin. Dans un monde aujourd’hui global et de plus en plus complexe, où se multiplient les voies d’accès à l’information et aux connaissances, et où explose la médiatisation des événements et de la pluralité des représentations du monde, seule la laïcité permet l’émancipation de tous en favorisant le libre accès au savoir et à la culture et le discernement de chacun pour un libre choix de vie, par une démarche rationnelle et critique faisant toute leur place au doute, à l’imagination et à la créativité.C’est pourquoi, les organisations et personnalités signataires s’opposeront à toute tentative qui mettrait, de fait, en cause la laïcité par une modification du contenu de la loi de 1905. A l’heure où nos concitoyens éprouvent des difficultés et des inquiétudes croissantes, elles les appellent à promouvoir la laïcité comme une exigence partagée avec la ferme volonté de bâtir ensemble une société où la justice sociale assurera, quotidiennement, pour toutes et pour tous, la liberté, l’égalité et la fraternité.
Signer la pétition

lundi 18 février 2008

Démocratie participative : un exemple de proposition passée sous silence par les élus de la majorité

"Votre avis est essentiel" Projet d'aménagement du Centre-ville.
Souvenez-vous de cette enquête initialisée par la municipalité de juin à septembre 2005 afin de vous demander vos suggestions ou vos critiques pour le projet d'aménagement de la place Coget. Cela devait être une oeuvre commune pour tout le monde.
Dans un article, publié dans la presse régionale, le maire de Phalempin regrettait, dans le cadre de la démocratie participative, le peu de participation de nos concitoyens à cette enquête.
Par rapport à cette déclaration j'ai été surpris de constater que n'apparaisse pas notre proposition dans tous les documents officiels qui récapitulent l'ensemble des remarques et des propositions. Pourtant notre dossier avait été communiqué au maire le 20 septembre 2005. Est-ce un oubli ? Une erreur ?
Alors je suis heureux de vous présenter notre projet avec nos arguments :

1) L'objectif premier est un problème de sécurité pour le passage à niveau près de la gare. Il est nécessaire d'améliorer la fluidité de circulation de la rue Léon Blum dans le sens "gare - place" grâce à un petit rond-point.
2) Toute la zone circulaire serait limitée à 30 km/h (zone 30) avec création de zones piétons (en jaune). Les piétons sont prioritaires.
3) A partir de la rue Jasmin possibilité d'éviter le rond-point de la place.
4) A partir de la rue Jean-Baptiste Lebas possibilité d'éviter le rond-point de la place.
5) Cette disposition permet aux autocars scolaires de circuler avec moins de contrainte et plus de sécurité pour les enfants.
6) Création d'un petit parking pour les clients des commerces environnants dans la zone à proximité du monument aux morts.
7) Création aussi dans cette zone, à proximité du monument aux morts, d'un parking pour les autocars.

Bien sûr, ce projet d'aménagement nécessite une réflexion complémentaire avec l'ensemble des élus, de la population, et des spécialistes du Conseil Général du Nord. Pour l'instant le rond-point actuel est provisoire et tout le monde reconnait son efficacité. Le projet d'un rond-point carré, présenté au départ par un consultant, est loin derrière nous. J'espère que la future version de cet aménagement aura une décoration plus sympathique. C'est bien sûr une affaire de goût ! Je vous rappelle que le Conseil Général finance cette réalisation à 80%.

vendredi 15 février 2008

L'Afpa veut parer à un éventuel démantèlement du service public de la formation

Vue dans la presse de ce jour :


Le service public de la formation professionnelle qualifiante est "mis à mal", ont dénoncé le 14 février les syndicats de l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa). CFE-CGC, CFTC ont demandé le 14 février la convocation d'un comité central d'entreprise extraordinaire et appelé à "amplifier" les actions en cours" pour s'opposer notamment à des fermetures de sections, ou de centres de l'Afpa. Ils prévoient de tenir le 18 mars à Paris "une réunion nationale des représentants des établissements (...) en vue de préparer une manifestation nationale au ministère de tutelle" dirigé par Christine Lagarde.
Ce communiqué fait suite aux récentes annonces faites au Sénat et à l'Assemblée nationale, et qui ont suscité une émotion considérable à l'Afpa. Le transfert éventuel des psychologues du travail de l'Afpa au sein du futur organisme fusionné ANPE-Unedic est envisagé, au moment même où l'Afpa sera en concurrence pour son volet formation dès 2009 avec des centres privés.
Par ailleurs, le patrimoine foncier de l'Afpa est en cours d'évaluation à la demande de Christine Lagarde. Pour les syndicats de l'Afpa, c'est "un programme de démantèlement", et une "remise en cause de la possibilité de se former et d'acquérir une qualification pour tous les demandeurs d'emploi".
"La situation de l'association et de son personnel se dégrade chaque jour" et "une incertitude pèse sur le cadre juridique pour l'avenir" estiment-ils. L'organisation et le financement de la formation professionnelle sont l'un des grands chantiers sociaux 2008 du gouvernement, avec un projet de loi attendu au deuxième semestre. Aux yeux des syndicats, la situation est d'autant plus paradoxale que le rapport du sénateur UMP Jean-Claude Carle, sur lequel la ministre Christine Lagarde, entend s'appuyer pour sa réforme, fait l'éloge de l'Afpa. L'Afpa emploie quelque 12.000 salariés sur 272 sites de formation.
La Gazette des Communes, des Départements, des Régions du 14/02/2008

jeudi 14 février 2008

Des mairies négligent le logement social

Dans la presse de ce jour la Fondation Abbé-Pierre indique que deux villes sur trois ne remplissent pas les objectifs fixés pour la disponibilité de logements sociaux dans les communes.

Voté en 2000 la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) oblige les communes à atteindre au moins 20% de logements sociaux d'ici à 2020.

La municipalité de Phalempin reste très discrète. Elle n'a jamais communiqué sur le sujet pour faire un état des lieux du logement social dans notre commune…

Shutt !

Une chose est sûre ! Il devient de plus en plus difficile de trouver un logement correct pour les jeunes et les familles modestes. Les personnes en difficultés quittent Phalempin. La population Phalempinoise vieillit et la spéculation immobilière bât son plein. Je suis moi-même bien placé pour constater que le maire favorise pour ses électeurs une urbanisation "Haut de gamme".

Avez-vous vu le lotissement construit depuis peu sur l'emplacement d'une friche industrielle très polluée (ex usine Favier) ? Les parcelles des terrains sont optimisées sans souci de rapport qualité/prix. Il est mentionné dans le cahier des charges de chaque propriétaire qu'il est interdit de planter des légumes ! Le choix de ce type de construction sur ce lieu pollué est-il bien adapté ?

Je vais vous faire sourire : le logement social ne veut pas dire problème ! La preuve tous les logements de la future caserne de gendarmerie seront considérés comme "logement social".
"Faites pression sur les élus pour qu'aucun ne s'abaisse à cette indignité de ne pas respecter la loi..." Abbé Pierre à l'Assemblée national le 24 janvier 2006.

mercredi 13 février 2008

Menaces pour les familles et les retraités : La bataille contre les franchises médicales est majeur et vous touche directement !

La bataille contre les franchises médicales est majeure car la droite veut nous faire petit à petit basculer vers un système assurantiel. Ils savent depuis le plan Juppé que les français ne les veulent pas.
La méthode est bien rôdée !
Alors laisser filer les déficits, proposer des mesures d'urgence qui évitent le pire mais qui en fait le prépare. Car en 2002, n'oubliez pas que la gauche avait rétabli les comptes de la sécu. Maintenant, 11 milliards de trou.

Tout cela montre bien que l'idée est venue des libéraux, des amis des assurances privées et est maquillée en œuvre de solidarité... Mon œil ! Ces franchises sont injustes, pénalisantes pour les familles et les retraités, absolument pas responsabilisantes pour les malades (ce sont les médecins qui font les ordonnances)... Elles sont une brèche vers un système plus assurantiel. Le déficit de la sécu mérite des réponses plus cohérentes, une nouvelle organisation de nos services de soins, des investissements de qualité, une bonne couverture de tout le territoire en médecin et service de santé, une prévention renforcée, la chasse aux gaspillages. Mais il faut dire la vérité, notre santé coûtera de plus en plus chère, il faut de nouvelles recettes. Les français veulent bien payer si la justice sociale, la qualité des services et l'égalité d'accès sont garantis.

Les franchises, une question de principe pour la droite, il est clair que les assurances privées vont rembourser ces franchises. La porte est ouverte, elle ne se refermera que si la gauche reprend le pouvoir pour restaurer l'universalité des droits. Les recettes prévues sont de 850 millions d'euros. D'autres étaient possibles en particulier comme le suggère Philippe Séguin, président de la Cour des comptes: faire payer les cotisations aux stocks options, ce qui amènerait 3 milliards d'euros. Mais là, silence du gouvernement et de Sarkozy, juste quelques vagues promesses sur une plus juste répartition de ces stock options. Si on cherche de l'argent pour la sécu, il y a des gisements inemployés.

mardi 12 février 2008

Où va la France ?

Lu dans la presse de ce jour

Militant connu d'extrême droite et major de l'agreg.

Le titre est prestigieux, mais le nom fait un peu tiquer dans le milieu juriste universitaire. Le major de l'agrégation en histoire du droit cette année est Benoît Fleury, un ancien chef du GUD, mouvement étudiant d'extrême droite aujourd'hui dissous. Le droit, l'homme qui se dit ouvertement antisémite dans une interview donnée en 1999 à «L'Echo des Savanes» le connaît. Et pour cause : il est un habitué des chambres correctionnelles et de la section disciplinaire de l'université Paris-II, fief du GUD. «Son nom est resté connu à Assas, bien qu'il ait dirigé le GUD que de 1995 au début des années 2000», explique Talia, une ancienne dirigeante du syndicat de gauche Unef. «Il est connu pour ses actions violentes.»
Exclu à plusieurs reprises
Benoît Fleury avait en effet été exclu plusieurs fois de l'université pour de multiples agressions, injures racistes, manifestations antisémites et incendie du local de l'Unef. Il avait été également condamné à trois mois de prison avec sursis en 1998 pour avoir agressé d'autres militants d'extrême droite. Dans l'interview à «L'Echo des Savanes», le militant se revendique du Belge Léon Degrelle, un ancien SS, ou de Nasser et Saddam Hussein. Il assume la violence: «Nous, partout où il peut y avoir de la baston, on y va. (…) Il faut être prêt à aller jusqu'au bout.» Son engagement extrémiste provoque une levée de boucliers en octobre 2000, lorsque l'école doctorale lui attribue une bourse d'environ 6.500 francs (1.000 euros environ) par mois pour sa thèse. Ce qui ne l'empêchera pas de présenter une thèse en 2006 sur «l'abdication dans le droit public européen de l'époque moderne». Son engagement est moins évident après la dissolution du GUD, mais il continuerait à fréquenter les milieux d'extrême droite. «Je l'ai vu il y a quelques années à une manifestation contre l'avortement», raconte Talia.
Nommé par le président de la République
«L'agrégation d'histoire du droit est extrêmement prestigieuse, car elle est l'une des rares à offrir directement le poste de professeur des universités», confie à 20minutes.fr un professeur d'Assas. A ce titre, Benoît Fleury devrait être nommé par décret par le président de la République en personne. En tant que major, il est prioritaire pour son affectation. «Pour être agrégé, il faut être coopté par un petit milieu», se désole le professeur. Benoît Fleury aurait-il bénéficié de la mansuétude de certains professeurs dans un milieu réputé très à droite? Rien ne le prouve, mais en tous les cas, cette nomination ne laisse pas indifférents les milieux universitaires. «Ca râle chez les profs de gauche», raconte l'enseignant. Lundi, un blog spécialisé dans l'histoire du droit a fermé en raison du «débat (passionné) qui a suivi la proclamation des résultats de l'agrégation».
Alexandre Sulzer - 20Minutes.fr, éditions du 11/02/2008 - 23h30

lundi 11 février 2008

Il voulait être Président par tous les moyens !

Contre le cumul des mandats










Bonjour à tous !
Je vous invite à signer cette pétition car il faut permettre à des femmes et à des hommes nouveaux de partager les responsabilités locales et nationales. Nos institutions doivent être profondément modernisées pour permettre un renouvellement régulier de la classe politique.
La commission Balladur, chargée de réfléchir à la réforme des institutions, a rendu son rapport et propose d’instaurer une limitation des mandats entre une fonction ministérielle et un mandat électif ou une activité professionnelle. Cette avancée est à souligner et elle est, pour beaucoup de citoyens, indispensable au renouvellement, à la mixité et à la parité en politique.
Notre pays est l’un des seuls en Europe, où des responsables politiques cumulent plusieurs fonctions électives. Alors que les parlementaires français ont pour 85% d’entre-eux au moins une autre responsabilité locale, ils ne sont que 16% en Italie, 15% en Espagne, 13% en Grande Bretagne et 10% en Allemagne.
L’élu n’est pas un employé et son mandat n’est pas un job.
Les français sont aujourd’hui une très large majorité à déconsidérer l’homme politique, estimant que ses multiples candidatures n’ont plus rien à voir avec un engagement profond et sincère. De même, il n'est pas sain pour la vie démocratique qu'une même personne puisse rester à la tête d'une collectivité pendant 20 ou 30 ans, il faut au contraire permettre à des femmes et à des hommes nouveaux de partager les responsabilités locales et nationales. Nos institutions doivent être profondément modernisées pour permettre un renouvellement régulier de la classe politique.
« La trajectoire d’un élu politique en France répond à deux lois simples : on se présente à une fonction pour préparer sa candidature à la fonction suivante ; lorsqu’on est élu à la fonction supérieure, on conserve la fonction antérieure de manière à éviter qu’un « intrigant » ne vienne reproduire à vos dépens le parcours que vous venez de réussir. D’où l’obsession de cumuler les mandats. »
Valéry Giscard d'Estaing
Signez la pétition pour :
- que tout citoyen puisse accéder aux responsabilités sans risquer sa vie professionnelle ;
- que les élus bénéficient d'un statut et des droits sociaux leurs permettant de s’acquitter de leurs tâches à temps plein ;
- l'interdiction stricte de cumuler deux mandats ou fonctions électives ;
- limiter à deux mandats électifs dans le temps pour un même poste.
http://oeuvrer.org/

dimanche 10 février 2008

Coups médiatiques du Maire de Phalempin !

Vous avez pu lire dans la presse régionale que notre Maire essaye la méthode Sarkozy. Des communiqués de presse afin de faire des « coups médiatiques » juste avant les élections municipales. Un exemple regrettable : courant janvier il annonce qu’il faut assouplir la loi sur le tabagisme dans les lieux publics. Heureusement ! Son médecin traitant, confronté chaque jours à ce fléau, est intervenu lui aussi, par un communiqué de presse, pour dire que c’était une mauvaise idée et qu’il fallait l’oublier… Sans commentaire !

Le Président Sarkozy vous a trompé, vous amuse à l’américaine et vous trompera encore après les élections municipales !

Dix mois après l’élection présidentielle, la politique économique et sociale du Président Sarkozy et de son gouvernement est un échec. Les choix politiques injustes et inéquitables qui ont été faits par la Droite depuis le mois de juin ont aggravé une conjoncture économique et sociale déjà bien lourde après cinq années de gouvernance de Messieurs Chirac, Raffarin, De Villepin et Sarkosy.

La croissance ne décolle pas, l’usine à gaz fabriquée sur les heures supplémentaires tourne au fiasco, les entreprises n’investissent pas, les plans de licenciements sont de plus en plus nombreux et les déficits publics ne cessent de s’accroître.

Dans le même temps, le pouvoir d’achat d’une majorité des Français diminue. D’un côté, on offre un cadeau fiscal de 7 milliards aux ménages les plus riches, de l’autre on instaure les franchises médicales, on ne fait rien contre l’augmentation du prix des produits de première nécessité (pain, lait, viande…), du prix des transports et des loyers.

Face à cette politique profondément injuste envers les Françaises et les Français, les Socialiste font des propositions notamment en terme de pouvoir d’achat autour de quatre thèmes majeurs : l’augmentation des salaires, la baisse du prix des produits alimentaires, la diminution du coût du logement et la baisse du budget énergie pour les ménages.

A travers « ses médias » le Président Sarkozy vous a annoncé que les élections municipales du 9 mars seront un enjeu politique majeur et qu’il compte sur vous Phalempinoises et Phalempinois pour que vous jutifiez localement que sa politique est la meilleure que nous ayons connue depuis l’époque du Président François Mitterrand.